Le 20/20 Miss Outlet : Amine K
Véritable oiseau de nuit, la star montante de la « night » marocaine nous a accueilli chez lui pour une interview 100% vérité ! En pleine préparation d’album, Amine K a répondu à toutes nos questions avec le sourire et toujours dans la bonne humeur ! Musique !

A .K : Thé.
2/20 : Mer ou montagne ?
A .K : Mer. (Sourire)
3/20 : Eau plate ou gazeuse ?
A .K : Eau plate.
4/20 : Si tu étais une ville
A .K : Rabat ! Sans hésitation.
5/20 : Si tu étais un animal, tu serais …
A .K : Sade ! (rires)…Ma petite chienne.
6/20 : Si tu étais une voiture ?
A .K : Aston Martin DB9.
7/20 : Si tu étais une chanson ?
A .K : Je ne peux choisir une chanson, c’est comme si on demandait à un père de choisir parmi ses enfants.
8/20 : Si tu étais un film ?
A .K : Las Vegas Parano.
9/20 : Un modèle ?
A .K : Mes parents.
10/20 : Ton style de vêtements ?
A .K : Cool. (Sourire). En fait j’ai un style qui n’a aucune logique…une véritable déstructuration structurée, ou plutôt un style oxymorien (Rires)
11/20 : Une marque ?
A .K : Je n’accorde pas beaucoup d’importance à la marque, du moment que le vêtement me plait.
12/20 : Un parfum ?
A .K : Black Code de Giorgio Armani.
13/20 : Ton style de filles…
A .K : Ma maman (rires)…non en fait, je n’ai pas de style particulier, pour moi une belle fille, c’est une fille harmonieuse ! Qu’elle soit grande, petite, brune, blonde, peu importe.
14/20 : Comment est née ton envie de faire de la musique ?
A .K : J’avais 12 ans quand ma mère a organisé une soirée où mon oncle mixait. Le voir passer de la musique qu’il aimait et en plus donner du plaisir aux gens, m’a beaucoup marqué ! Ensuite, à 14 ans, il m’a offert sa table de mixage ! Ça a commencé comme cela…j’ai commencé avec des K7, à mixer du hip hop ! J’avais même un groupe de RAP au lycée et je faisais du break dance. Je suis allé passer ma terminal à Beyrouth et cette ville a changé ma vie. La scène underground électronique libanaise a commencé à apparaitre, et c’est là où j’ai eu le déclic pour la musique électronique. Je suis allé au « Fou Bar » avec des amis et j’ai reçu la claque de ma vie : c’était la première fois où je n’écoutais plus la musique mais la ressentais et la vivais, au vrai sens du terme !
15/20 : Comment devient-on DJ ?
A .K : Pour devenir DJ, la première chose serait d’avoir une excellente oreille, cette oreille musicale se développe en écoutant beaucoup de musique et surtout en comprenant comment elle fonctionne et comment elle touche les gens ! La deuxième chose, c’est d’avoir une forte empathie, anticiper et savoir ce que veulent les gens. Et la combinaison des deux fait un bon DJ, c’est-à-dire quelqu’un qui puise dans sa culture musicale, comprend les gens et leur offre un voyage à travers différents univers musicaux.
16/20 : Comment tu t’es fait connaître au Maroc ?…
A .K : En 2006, je mixais pour la première fois au Maroc, au Platinium. Ensuite mon agent décida de faire un coup de poker et m’a permis de jouer à l’Amnésia 2 jours avant le Ramadan ! (Rires). Ce soir là, je pense avoir donné un des meilleurs sets de ma vie, et le lendemain le bouche à oreille a commencé…Plus qu’un simple set, je propose un show, une nouvelle façon de faire la fête ! Je suis donc devenu résident à l’Amnésia où je jouais une fois par mois. Le 8 décembre 2007, j’ai organisé le « State of mind », 1er festival de musique électronique au Maroc grâce auquel on a réussi à collecter 380 000 DHS pour les enfants atteints du cancer. Cet évènement a beaucoup été médiatisé, je me suis trouvé au bon endroit au bon moment…(sourire)
17/20 : Tu as été le 1er DJ marocain à participer à Mawazine, comment as-tu vécu tout ça ?
A .K : Ce fut un honneur pour moi, d’être le 1er DJ marocain à monter sur la scène de MAWAZINE et le seul marocain à jouer sur la belle scène de l’OLM. C’est la plus belle récompense que j’ai eu du Maroc , j’aurais jamais cru pouvoir avoir cette chance ! Jouer devant 70 000 personnes est quelque chose de complètement fascinant !
18/20 Ton actu…
A .K : Alors j’ai mon titre « DAR GNAWA » qui sort au printemps 2011, deux morceaux qui sortent pour la WMC (world music conference), plusieurs collaborations avec des artistes marocains et étrangers, un nouveau projet expérimental mais pas du tout électronique, je continue mes soirées MOROKO LOKO, qui représentent pour moi le véritable « achievement »de cette année !
Peu de clubs cette année, car j’ai décidé de revenir à mes premiers amours et de contribuer à l’essor de la nouvelle scène underground au Maroc.
19/20 : Est-ce que tu as une question à laquelle tu aurais voulu répondre et que je ne t’ai pas posé ?
A .K : (Sourire). Non je crois que tu as fait le tour. Ah non, tu ne m’as pas parlé du festival d’Essaouira de cette année ! C’est une des plus belles expériences de l’année, un festival de folie, une ambiance magique !
20/20 : Un dernier mot pour Miss Outlet et tes fans ?
A .K : KEEP IT UNDERGROUNG ! Non pardon…Keep it TAHT LA GROUND (Rires)